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Commerce extérieur 2009 Les produits laitiers concurrencés

En septembre 2009, l’excédent des échanges agroalimentaires français s’élève à 700 millions d’euros. Il recule de 120 millions par rapport au même mois en 2008. En cumul depuis le début de l’année 2009, le solde atteint 3,7 milliards d’euros, et reste inférieur de quarante pour cent au résultat de l’année précédente. En cause, les boissons, alcools et les produits laitiers.

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Fortes concurrences étrangères des produits laitiers importés
depuis le début de l'année (© Terre-net Média)

 

La crise n’explique pas tout. Selon une étude du ministère de l'agriculture, le recul de 40 % du solde des échanges de produits agricoles et agroalimentaires est certes lié à la baisse des exportations de boissons, de champagne et d’alcool très sensibles à la conjoncture économique.

Mais la baisse ne porte que sur 1,45 milliards d’euros des trois milliards d’excédents en moins depuis neuf mois. Les 1,5 milliards d’euros manquants sont ainsi répartis :

Les exportations de produits laitiers ont quant à elles fléchi de 600 millions d’euros environ au cours des neuf premiers de l’année par rapport à la même période en 2008. Soit une perte de 15 % que les experts n’hésitent pas à mettre sur le compte de la grève du lait et surtout du différentiel de prix du lait payé entre la France et ses partenaires européens où les éleveurs ont accusé une baisse du prix du lait beaucoup plus forte, rendant son importation et ses produits dérivés plus avantageux.

Au total, l’excédent des échanges en produits agricoles transformés atteint 495 millions d’euros en septembre 2009, en légère hausse (+1 %) par rapport à 2008. Les importations baissent de 335 millions d’euros (-12 %). Les huiles brutes et raffinées de colza, tournesol, et soja, continuent de reculer en valeur et en volume. Les exportations s’effritent de 329 millions d’euros (-10 %).

L’excédent des échanges en produits agricoles bruts atteint 205 millions d’euros en septembre 2009. Il perd 125 millions d’euros en glissement annuel, sous l’effet d’une contraction de l’excédent en céréales, et à un moindre niveau en colza, tandis que le déficit se réduit en légumes et en fruits, et se creuse en pêche et aquaculture. L’excédent en bovins vivants n’est qu’en léger retrait grâce à la hausse en veaux.

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